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Communiqué sur le programme de la spécialité Humanités, littérature et philosophie

jeudi 4 octobre 2018, par Acireph

L’ACIREPh avait dénoncé les conditions d’élaboration des futurs programmes, les Groupes d’élaboration des projets de programmes (GEPP) s’étant vu refuser la possibilité de rencontrer les associations de professeurs, en contradiction avec les textes réglementaires encadrant les activités du Conseil Supérieur des Programmes.

Par la suite, aucun document préparatoire concernant le programme de la spécialité "Humanités, littérature et philosophie" ne nous a été envoyé par le CSP, tandis que nous apprenions dans le même temps que le projet de programme avait d’ores et déjà été communiqué aux éditeurs.

Or, pour nous prononcer sur un projet de programme, il faudrait que celui-ci nous soit transmis en amont, et de façon officielle : notre association représente ses adhérents, et ne peut légitimement demander à une délégation ponctuelle de valider, sur le temps d’une rencontre, un projet de programme qui mérite d’être examiné de manière approfondie, aussi bien dans sa structure, ses contenus, que dans les capacités qu’il entend développer chez les élèves.

Invitée au Conseil Supérieur des Programmes le vendredi 5 octobre 2018 à propos du programme de la spécialité "Humanités, littérature et philosophie", l’ACIREPh se déclare par conséquent solidaire de la conférence des associations de professeurs spécialistes et n’entend pas cautionner par sa présence les conditions d’élaboration des futurs programmes du lycée.

Comme elle l’exprimait dans ses propositions au CSP dès le printemps 2018, l’ACIREPh demande que le programme de la spécialité "Humanités, littérature et philosophie" stipule que son enseignement et son évaluation soient cadrés nationalement à parts égales entre professeurs de lettres et professeurs de philosophie, afin que cette spécialité ne devienne pas une variable d’ajustement des services dans chaque établissement.